MERLEAU - PONTY, Maurice. 1966. Sens et non - sens. Paris : Editions NAGEL, 7ème éd. Pensées. 331 p.
1. L'auteur.
- 1. Sa vie.
A. Il est né en 1908 à Rochefort sur mer (Charente maritime).B. Sa carrière. Agrégé de philosophie en 1930, il est professeur de philosophie au lycée de saint Quentin puis à l'Université de Lyon et en 1949 à la Sorbonne.
Il est élu en 1952 au Collège de France, succédant à LAVELLE dans la chaire occupée par BERGSON.
C. Il meurt en 1961.
- 2. L'uvre.
A. La phénoménologie : "La phénoménologie c'est d'abord le désaveu de la science". Il s'agir de penser autrement les rapports du sujet et de l'objet : de les penser autrement que ne le font les savants.B. Les uvres. L'uvre majeure de la première période : la Phénoménologie de la perception (1945).
2. Le cinéma et la nouvelle psychologie.
- 1. Le statut.
A. Il s'agit d'une conférence. Le texte n'est donc pas un texte fait pour la lecture. Son plan doit être plus simple afin que le propos soit plus facilement accessible.B. Il s'agit d'une conférence faite à l'Ecole des Hautes Etudes cinématographiques. MERLEAU - PONTY s'adresse à un public de professionnels.
Son propos est il daté ?
- 2. Le thème et la thèse. Le film est une Forme aussi bien visuelle que sonore et cette Forme n'est pas réductible à une somme quantitative d'images et de sons.
- 3. Les enjeux.
A. Il s'agit de l'un des premiers textes consacrés par un philosophe au cinéma. Le cinéma est considéré comme un art.B. Le cinéma est traité comme un moyen d'appréhender le monde extérieur : l'art apprend quelque chose sur notre relation effective au monde extérieure.
- 4. Le plan. Deux parties nettement séparées par l'auteur. Cf. pages suivantes.
I. La perception. (p. 85 - 96).
1. La perception visuelle. (p. 85 - 87).
A. La psychologie classique. (p. 85).
B. Les objections. (p. 85 - 86).
C. La nouvelle psychologie. (p. 86 - 87).
2. La perception auditive. (p. 87 - 88).
A. La notion de formes temporelles. (p. 87).
B. L'exemple de la mélodie. (p. 87).
C. En quoi la psychologie classique a raison. (p. 87 - 88).
3. La communication des sens ou synesthésie. (p. 88).
A. L'indépendance des sens. (p. 88).
B. La synesthésie. (p. 88).
C. Ce qu'est percevoir. (p. 88).
4. Rôle du sujet dans la perception. (p. 89 - 93).
A. Le rôle du sujet dans la perception selon la psychologie classique. (p. 89 - 90).
a. DESCARTES et les questions de la perception. (p. 89).b. Perception de l'invisible. (p. 89).
c. La perception du mouvement. (p. 89 - 90).
d. Le déchiffrage. (p. 90).
B. Le rôle du sujet dans la perception selon la nouvelle psychologie. (p. 90 - 93).
a. Rejet de la notion de sensation. Première conséquence : indistinction signe - signification. (p. 90).b. Rejet de la notion de sensation. Première conséquence : indistinction sentir - juger. (p. 90 - 91).
c. L'auto - organisation du champ visuel. (p. 91 - 93).
d. Conclusion. (p. 93).
5. Autrui. (p. 93 - 96).
A. La représentation classique d'autrui. (p. 93).
B. Les objections. (p. 93 - 94).
C. Les thèses de la nouvelle psychologie. (p. 94 - 96).
II. Le cinéma. (p. 96 - 106).
1. L'image. (p. 96 - 98).
A. Une forme temporelle. (p. 96).
B. L'expérience de POUDOVKINE. (p. 96 - 97).
C. Les leçons de l'exemple : la métrique cinématographique. (p. 97 - p. 98).
2. Le son. (p. 98 - 99).
A. Une forme. (p. 98).
B. Exemples de rythmes. (p. 98).
C. Leçons : l'organisation interne. (p. 98 - 99).
3. Synesthésie dans un film. (p. 99 - 101).
A. Le son et l'image ne sont pas indépendants. (p. 99).
B. Les trois sortes de dialogues selon MALRAUX. (p. 99 - 100).
C. La métrique du cinéma. (p. 100 - 101).
4. Ce que dit le film. (p. 101 - 104).
A. Une histoire. (p. 101 - 102).
B. Le sens du film . (p. 103 - 104).
C. Ce que dit le film. (p. 104).
CONCLUSION. (p. 104 - 106).
1. La conscience dans le monde. (p. 104 - 105).2. Le cinéma et la phénoménologie. (p. 105).
3. Une philosophie et un art de leur temps. (p. 105 - 106).