L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation.

 

"La discipline transforme l'animalité en humanité. Par son instinct un animal est déjà tout ce qu'il peut être ; une raison étrangère a déjà pris soin de tout pour lui. Mais l'homme doit user de sa propre raison. Il n'a point d'instinct et doit se fixer lui - même le plan de sa conduite. Or puisqu'il n'est pas immédiatement capable de le faire, mais au contraire vient au monde [pour ainsi dire] à l'état brut, il faut que d'autres le fassent pour lui. (...)

L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation. Il n'est que ce que l'éducation fait de lui. Il faut bien remarquer que l'homme n'est éduqué que par des hommes et par des hommes qui ont également été éduqués".

 

E. KANT (1724 - 1804). Réflexions sur l'éducation. [Introduction]1.

 


Selon que l'accent est mis sur l'un ou l'autre terme, affirmer que l'homme devient homme c'est soutenir tantôt que l'homme est déjà homme ("L'homme ne peut...") tantôt que l'homme n'est pas encore homme ("... ne peut devenir homme"). S'il est déjà homme, pourquoi le deviendrait - il, mais s'il ne l'est pas encore, qu'est -il donc et comment être sûr qu'il pourra le devenir ? La formule de E. KANT ainsi comprise énoncerait soit une absurdité, soit une contradiction, voire une impossibilité car comment faire un homme d'un être qui ne l'est pas ? Mais cette interprétation oublie le dernier terme de la formule : l'éducation ferait de l'homme autre chose que ce qu'il serait sans elle. Sans l'éducation, l'homme ne serait pas complètement homme ; par l'éducation, il est plus ou mieux qu'un homme sorti des mains de la nature.

Ainsi, qu'apporte l'éducation de si essentiel à l'homme pour que sans elle il ne puisse être tout à fait lui - même ?

 


I. L'homme devient homme.

 

Si l'homme devient homme, c'est qu'il ne l'est pas tout de suite. Est ici discutée la question de la possibilité d'une nature humaine.

Si l'homme ne naît pas homme mais le devient, c'est sans doute parce qu'il ne naît pas homme.

 

1. Il ne naît pas homme.

L'homme serait un être naturel. Il faut distinguer deux sens du mot naturel. Etre naturel, c'est : 1°. ne pas faire de manières ( rien n'est ajouté) ; c'est être soi - même ; 2°. être issu de la nature, être produit par la nature.

On pense trouver dans la nature l'origine d'un homme vraiment homme, telle la nature l'a fait. Etre soi - même ce serait le privilège d'un être immédiatement issu de la nature.

- 1. Illusion et désillusions.

A. L'idée d'un état de nature :

"(...) ce n'est pas une légère entreprise de démêler ce qu'il y a d'originaire et d'artificiel dans la nature actuelle de l'homme, et de bien connaître un état qui n'existe plus, qui n'a peut - être point existé, qui probablement n'existera jamais, qui probablement n'existera jamais, et dont il est pourtant nécessaire d'avoir des notions justes pour bien juger de notre état présent"

ROUSSEAU (1712 - 1778). Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Préface3 .

B. L'enfant sauvage. Que devient un enfant laissé à lui - même ? Peut - il devenir homme par lui - même ? Qu'apporte la société à la nature ?

VICTOR de l'AVEYRON : absence d'hygiène corporelle ; absence d'attention ; absence de réflexion sinon subordonnée à ses besoins immédiats ; absence de savoir - vivre4.

- 2. Les remèdes. Les soins apportés au corps ; la discipline ; l'étude ; les usages et les moeurs. L'éducation est tout cela.

"Discipliner signifie : chercher à empêcher que l'animalité ne soit la perte de l'humanité, aussi bien dans l'homme privé que dans l'homme social"

KANT. Réflexions sur l'éducation. Introduction5 .

- 3. Temporiser. Eduquer c'est remettre à plus tard, à différer l'instant de la satisfaction des besoins et des désirs ; c'est remettre au temps convenable la satisfaction des besoins et des désirs (chaque chose en son temps).

Transition : éduquer n'est - ce pas alors dresser ?

 

2. Education et dressage.

- 1. Deux arguments autorisent ce rapprochement :

A. Une comparaison : on dresse les enfants comme on dresse les chiens (menaces, privations, coups, récompenses). On évoquait naguère les maison de redressement. La crainte aurait une valeur éducative.

B. Deux conceptions de l'homme : une conception optimiste estime que ce que l'homme fait spontanément est bon (Cf. RABELAIS. Gargantua. LVII) ; une conception pessimiste estime que l'homme doit être contraint (Cf. les trois Süchte de l' Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, quatrième proposition6 ).

- 2. Les différences.

A. La soumission dans le dressage est le but :

 

Transition : éduquer, ce serait favoriser l'apparition de l'humanité en l'homme.

 

3. L'homme devient Homme.

L'éducation élève l'individu au rang de l'espèce ; il va acquérir tout ce qui est propre à l'espèce humaine.

- 1. L'enfant va acquérir les manières d'agir des adultes : moeurs ; contrôle du corps, de ses désirs.

Exemple : la satisfaction des besoins vitaux (on ne mange pas n'importe quand, n'importe comment, n'importe quoi).

- 2. L'enfant va acquérir les sentiments de l'homme adulte. La vie affective va apparaître. Etre homme, c'est faire preuve d'humanité.

Exemple : les souffrances infligées aux cigales par le petit Paul et le petit Marcel (Marcel PAGNOL. La gloire de mon père).

- 3. L'instruction ou la transmission de connaissances théoriques. On parle d'éducation physique mais de manuels d'instruction.

A. L'individu apprend ce que l'humanité passée a appris : l'individu récapitule l'espèce. L'Histoire est progressive ; l'éducation est régressive.

Deux conséquences :

"(...) toute la suite des hommes, pendant le cours de tous les siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement (...)"

Blaise PASCAL (1623 - 1662). Préface au traité du vide8 .
B. L'enfant d'aujourd'hui apprend ce que découvrait l'adulte d'hier9 . Ainsi, le théorème de PYTHAGORE est nouveau pour PYTHAGORE (VIème siècle av. J. - C.), il est familier à l'enfant d'aujourd'hui.

 

Transition : L'éducation entendue au sens d'instruction élèverait l'individu à l'espèce. Est - elle cependant le seul moyen ?

 


II. "(...) que par l'éducation".

 

D'autres moyens permettraient à l'individu humain de se hisser au niveau de l'espèce.

 

1. Le jeu.

- 1. Ses avantages.

A. Le jeu est la découverte de l'existence et de la nécessité des règles. Il faut respecter des règles si l'on veut jouer : soumission à un ordre ; la fantaisie est limitée ; l'idée d'une logique est appréhendée.

B. Il est la découverte des autres ("Viens jouer avec moi !"). Les éléments de la vie sociale apparaissent : partager ; tricher ; coopérer.

C. Il développe la créativité par des règles. La règle est féconde.

D. Les sports (games , disent les anglais) épanouissent les forces et les qualités physiques.

- 2. Ses inconvénients.

A. Il fait prendre au sérieux des choses futiles (L'anecdote rapportée par DIOGENE LAERCE, PLATON, 427 - 347, et l'enfant aux osselets).

B. Le plaisir n'est pas la joie. Le plaisir pris est contemporain de l'activité ; la joie vient après l'effort ; la joie est dans l'effort.

C. Ce qui amuse n'instruit pas : on s'arrête au plaisir pris, l'activité n'est que le moyen d'obtenir le plaisir. Y a - t - il une chimie amusante ?

"Ce qui intéresse n'instruit jamais"
ALAIN (1868 - 1951). Propos sur l'éducation. XXVII10 .
D. Est - il possible d'apprendre à son insu ? Est - il possible d'apprendre sans le vouloir ?

E. Le sérieux permet de mieux retenir ce qui est appris.

 

2. Le métier.

Travailler peut tout aussi bien que l'éducation former et développer les qualités.

- 1. Ses avantages.

A. L'exercice d'un métier permet de découvrir les exigences de la matière : la matière impose ses propriétés. Le bois, le marbre ne se travaillent pas de la même manière.

B. Le métier fait découvrir les exigences sociales : la ponctualité ; le respect des ordres donnés ; le besoin de la coopération.

C. Le métier amène à rencontrer d'autrui : il oblige à la coopération, à la collaboration.

D. Le métier favorise le sens du sérieux ; il promeut la conscience professionnelle (sens des responsabilités, sens de initiative).

- 2. Les inconvénients du métier dans la tâche éducative.

A. Le droit à l'erreur n'existe pas. L'initiative est bridée : le coût des machines, des matériaux ne permet pas la libre initiative.

B. Le rattrapage est impossible : chaque fois est la première et la dernière.

C. Le progrès est souvent impossible : la répétition est la condition de la rentabilité. Il ne s'agit pas de faire mieux ou de faire autrement ; il s'agit de faire de nouveau ce qui est prévu.

D. Le métier exige la soumission pour les raisons d'efficacité.

"C'est pourquoi un gamin qui gagne sa vie fait une mauvaise expérience. Il prend la prudence trop tôt ; il apprend à ne plus oser"

ALAIN. Propos sur l'éducation. XXIX11 .

 

3. Le monde.

- 1. Le monde et ses formes. La famille, le monde social, ou le vaste monde peuvent aussi instruire et former.

A. La famille apporte les premiers soins, transmet les usages de la société dans laquelle l'enfant aura à vivre, transmet le langage.

B. Le monde social transmet le savoir vivre.

C. Le vaste monde instruit par le voyage et la rencontre d'autres peuples. Ainsi DESCARTES12 (1596 - 1650) et MONTAIGNE (1533 - 1592), par exemple, recommandent - ils le voyage.

"Ce grand monde (...) c'est le miroir où il nous faut pour nous connaître de bon biais. Somme, je veux que ce soit le livre de mon écolier"

MONTAIGNE. Essais. Livre I, chapitre XXVI, "De l'institution des enfants"13 .

- 2. Les inconvénients.

A. La famille est un lieu naturel et un lieu d'amour. On fait des sentiments ("Fais - moi plaisir"). D'où le chantage, la dépendance mutuelle. Les parents sont exigeants et impatients de la réussite de leurs enfants. Le père est - il le meilleur éducateur pour ses enfants ?

"La famille instruit mal et même élève mal. La communauté du sang, y développe des affections inimitables, mais mal réglées. C'est que l'on s'y fie ; chacun tyrannise de tout son coeur. Cela sent le sauvage"

ALAIN. Propos sur l'éducation. VIII14 .
B. Le monde social. Il n'est pas une école de formation morale ; on apprend ce qui se fait, ce qui s'y fait, non pas ce qui doit être fait.

C. Le vaste monde. La découverte de la diversité du monde et de la variété des moeurs fait du voyage une école de scepticisme.

"(...) pendant que je ne faisais que considérer les moeurs des autres hommes, je n'y trouvais guère de quoi m'assurer, et (...) je n'y remarquais quasi autant de diversité que j'avais fait auparavant entre les opinions des philosophes"

DESCARTES. Discours de la méthode. Ière Partie15 .

RM. La déception et le désenchantement du voyage, thèmes chers aux poètes. Ainsi, BAUDELAIRE :

"Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !

Aux yeux du souvenir que monde est petit !"

BAUDELAIRE. Le voyage16 .

 

Conclusion. Un lieu réunit tous les avantages et exclut tous les inconvénients des lieux précédemment évoqués.

L'école a la gratuité du jeu mais fuit le sérieux du métier ; elle protège des exigences sociales et professionnelles (le rôle de l'enceinte des murs) ; elle est un lieu protecteur par son indifférence même.


 

III. Devenir homme par l'éducation.

 

Que doit transmettre l'éducation si elle doit faire parvenir l'enfant à l'état d'homme ? - il y a autant de réponses qu'il y a d'idées et de conceptions de l'homme.

 

1. Apprendre des pensées.

L'éducation, au sens plus exact de l'instruction, transmettra ce que d'autres hommes ont pensé, découvert, appris. Mais, parmi ces pensées, lesquelles transmettre ?

- 1. Toutes. Telle est la réponse du gigantisme encyclopédique de RABELAIS :

"Somme, que je voy un abysme de science" (RABELAIS. Pantagruel. VIII17)

Mais : c'est là une vaine érudition. Faut - il tout savoir ? Cf. SENEQUE (4 - 65). De la brièveté de la vie. XIII, 1 - 9.

- 2. Il faut en savoir assez pour savoir parler de toutes choses.

"(...) un peu de chaque chose, et rien du tout [sc. rien à fond], à la Française", MONTAIGNE. Essais. I, 2618.

Mais, c'est là de l'éclectisme.

- 3. Les plus utiles. Mais utiles à quoi et à qui ? Ce qui est utile à qui se destine au métier de cuisinier ne le sera pas à celui qui se destine au métier de maçon.

RM. A qui et à quoi l'école est - elle destinée ?

 

Conclusion : cette méthode qui consisterait à à transmettre des pensées conduit à apprendre des réponses et des réponses telles que l'on est incapable de démontrer. Eduquer ce serait transvaser des connaissances19 .

transition : n'est - ce pas la porte ouverte à l'endoctrinement ?

 

2. Apprendre à penser.

- 1. L'éducation aurait pour fin de développer l'exercice personnel de la pensée. Selon la formule de E. KANT : "Penser par soi - même"20 .

- 2. L'école est le lieu de l'autonomie. Etre autonome, c'est agir selon la loi (- nomos) que l'on s'est donné (auto - ). Cependant comment apprendre à être libre ? Celui qui transmet ce savoir ne contraint - il pas l'élève ? L'élève qui apprend n'est - il pas soumis ?

"Je dois habituer mon élève à tolérer une contrainte pesant sur sa liberté, et en même temps je dois le conduire lui - même à faire un bon usage de sa liberté. Sans cela tout n'est que pur mécanisme et l'homme privé d'éducation ne sait pas se servir de sa liberté"

KANT. Réflexions sur l'éducation 21 .

- 3. Education et élevage. L'élève n'est pas l'élevé au sein d'un élevage ; l'élève est celui qui s'élève, celui qui de lui - même et par lui - même devient plus qu'il n'était.

 

3. Eveiller ou réveiller le désir de penser.

- 1. C'est l'ambition de la philosophie, qui conduit à aimer (filein) la sagesse (sofia). Il s'agit d'éveiller la curiosité, de surprendre : de prendre en défaut la connaissance et de faire chercher.

"(...) la philosophie en effet ne débute pas autrement, et il semble bien ne s'être pas trompé sur la généalogie, celui qui a dit qu'Iris est la fille de Thaumas"

PLATON. Théétète. 155 d22 .

- 2. L'éducation doit faire prendre conscience de l'existence d'un plaisir intellectuel.

"Il ne faut donc pas écouter ceux qui conseillent à l'homme, parce qu'il est homme, de borner sa pensée aux choses humaines, et mortel, aux choses mortelles, mais l'homme doit, dans la mesure du possible, s'immortaliser, et tout faire pour vivre selon la partie la plus noble qui est en lui (...)"

ARISTOTE (385 - 322). Ethique à Nicomaque. Livre X, Chapitre 7, 1177 b 31 sq23.

- 3. La constante éjouissance de la connaissance dans l'otium. Le loisir philosophique condition et but de la recherche ( SENEQUE. De la brièveté de la vie. chapitres XIV - XV)24 .


Conclusion. L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation : par l'éducation l'homme devient lui - même. L'éducation doit donner à chacun le moyen d'acquérir la maîtrise de sa liberté et ainsi le moyen de d'être maître de sa vie.

 


 

  1. Cf. KANT (1989), p. 70 et p. 73.
  2. Cf. : "(...) comment l'homme viendra - t - il à bout de se voir tel que l'a formé la nature à travers tous les changements que la succession des temps et des choses a dû produire dans sa constitution originelle, et de démêler ce qu'il tient de son propre fonds d'avec ce que les circonstances et ses progrès ont ajouté ou changé à son état primitif. Semblable à la statue de Glaucus que temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce, l'âme humaine altérée au sein de la société par mille causes sans cesse renaissantes, par l'acquisition d'une multitude de connaissances et d'erreurs, par les changements arrivés à la constitution des corps, et par le choc continuel des passions, a, pour ainsi dire, changé d'apparence au point d'être presque méconnaissable (...)", ROUSSEAU (1971), p. 150.
  3. Cf. ROUSSEAU (1971), p. 151.
  4. Cf. ITARD in MALSON (1964), p. 115 - 246.
  5. Cf. KANT (1989), p. 82.
  6. Cf. KANT (1990), p. 69 - 89.
  7. Cf. :"Un des plus grands problèmes de l'éducation est le suivant : comment unir la soumission sous une contrainte légale avec la faculté légale de se servir de sa liberté ? Car la contrainte est nécessaire ! Mais comment puis - je cultiver la liberté sous la contrainte ? Je dois habituer mon élève à tolérer une contrainte pesant sur sa liberté, et en même temps je dois le conduire lui - même à faire un bon usage de sa liberté. Sans cela tout n'est que pur mécanisme et l'homme privé d'éducation ne sait pas se servir de sa liberté", KANT (1989), p. 87 - 88.
  8. Cf. PASCAL (1985), p. 62.
  9. Cf. : "Ceux que nous appelons Anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement ; et comme nous avons joints à leurs connaissances l'expérience des siècles qui les ont suivis, c'est en nous que l'on peut trouver cette Antiquité que nous révérons dans les autres", PASCAL (1985), p. 62.
  10. Cf. ALAIN (1976), p. 70.
  11. Cf. ALAIN (1976), p. 75.
  12. Cf. : "C'est pourquoi, sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l'étude des lettres. Et me résolvant de ne chercher plus d'autre science, que celle qui se pourrait trouver en moi - même, ou bien dans le grand livre du monde, j'employai le reste de ma jeunesse à voyager, à voir des cours et des armées, à fréquenter des gens de diverses humeurs et conditions, à recueillir diverses expériences, à m'éprouver moi - même dans les rencontres que la fortune me proposait, et partout à faire telle réflexion sur les choses qui se présentent, que j'en pusse tirer quelque profit", DESCARTES (1976), p. 9, l. 17 - 28.
  13. Cf. MONTAIGNE (1965), p. 234.
  14. Cf. ALAIN (1976), p. 23.
  15. Cf. DESCARTES (1976), p. 10, l. 12 - 16.
  16. Cf. BAUDELAIRE (1941), p. 152.
  17. Cf. RABELAIS (1972 b), p. 129.
  18. Cf. MONTAIGNE (1965), p. 219.
  19. Cf. : "Quelle bonne affaire ce serait, Agathon, dit Socrate en s'asseyant, si la sagesse était chose de telle sorte que de celui de nous qui est le plus plein elle coulât dans celui qui est plus vide, à condition que nous soyons en contact l'un avec l'autre (...), PLATON. Bq. 175 d in PLATON (1950, I), p. 693 - 764.
  20. Cf. KANT (1984), p. 127.
  21. Cf. KANT (1989), p. 87 - 88.
  22. Cf. PLATON. Théé. in PLATON (1950, II), p.83 - 192.
  23. Cf. ARISTOTE (1983 a), p. 512 - 514.
  24. Cf. PLATON. Théé. 173 c - 177 e ; SENEQUE. De la brièveté de la vie in SENEQUE (1993), p. 279 - 281; SENEQUE. De l'oisiveté in SENEQUE (1993), p. 381 - 388.


 

 

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